lundi 20 octobre 2014

De retour du marché



De retour du marché... Inspirée...



Un petit exercice de comparaison entre le navet et le rutabaga. Les deux sont bios, les deux sont jeunes et frais, les deux sont délicieux. Et hop, je fais des purées et je congèle des portions individuelles pour l'hiver.

(N'oubliez pas d'ajouter une pointe de muscade à votre purée de navet).



Quand on se nomme «chou de Bruxelles», on a besoin d'aide... Chez nous, les choux de Bruxelles n'avaient pas droit de cité (ils rappelaient de mauvais souvenirs de guerre à mon père).

Moi, je les aime bien avec un beurre monté au jus de citron (beurre blanc)... et une entrecôte poêlée.



En prime dans ma cuisine, un éclairage parfait pour la photo.




Et tant qu'à faire, pourquoi ne pas utiliser ce beurre d'Échiré dont on a tant entendu parler? (trouvé au Marché Atwater, à la fromagerie). Il mérite bien sa réputation d'être le meilleur beurre au monde! Je l'ai donc essayé à toutes les sauces...



.,. et à tous les fruits dont une Cortland délicieuse (ne lésinez pas sur la cannelle surtout). Au four, évidée et farcie d'une pâte de beurre, de sucre et de cannelle pendant une trentaine de minutes à 350 F. Même pas besoin de glace à la vanille. Dessert d'enfance.



J'ai trouvé au marché fermier un (un seul) oeuf bleu. Depuis le temps que j'en cherchais! Ce sont les poules Araucana (Mapuche) qui pondent de si jolis oeufs.



Comme vous pouvez le voir, l'appétit revient quand les bons produits sont disponibles.



On peut sembler rapace, mais on fait des provisions pour l'hiver...



Et la pensée de toute cette froidure qui nous attend nous rend un peu bougon.



Tandis que d'autres prennent leurs ailes à leur cou...



et partent à tire d'aile vers le Sud.



Inexorablement, l'automne s'est installé et les arbres se sont dégarnis. Brrrrrr!

jeudi 9 octobre 2014

Des nouvelles



Un autre lac... une autre vie...



Au printemps, il y aura les concerts du dimanche à la tête du lac (le Massawippi).



Pour le moment, je profite des couleurs automnales...



et de la faune locale.



Ce sont des êtres attachés à leurs habitudes. Je n'ai qu'à me rendre au pré à l'heure dite pour prendre tous les clichés que je veux d'eux.



Je pousse même jusqu'à l'indiscrétion (ce qu'on peut faire avec un zoom performant!)



J'ai trouvé un petit appartement à North Hatley, un des plus jolis villages au Québec. Nous sommes quelque 850 privilégiés. C'est presque comme vivre dans un petit village en Angleterre. Il y a le pub, le bureau de poste, l'épicerie (pas une grande surface - l'épicerie où on trouve du sel Maldon et du clotted cream et des scones), quelques boutiques et restaurants pour les «touristes», des antiquaires. Sans être familiers, les gens sont accueillants, polis. Un bonjour et un sourire sont de mise.

Puis le samedi matin, entre 10 h et midi, il y a le marché fermier. Besoin d'une laitue, une vraie de vraie? En cinq minutes vous la tenez. Biologique, charnue, encore vivante...



Parfaite pour enlacer les restes du saumon cuit en papillotte sur le barbecue hier soir.



Et en passant, on se laisse tenter par des artichauts tout tendres et mignons.



Parfaits avec une hollandaise. Dégustés sur la terrasse (petite quand même) dans mon jardin (minuscule mais maîtrisable) avec une vue sur le lac à travers les branches d'arbres qui se dégarnissent.



J'ai vite repéré les habitants locaux... Ils sont bien nourris - tous y participent - et sont beaucoup moins voraces que mes anciens visiteurs. Ils adhèrent à un horaire strict. La visite de ma terrasse est entre 9h30 et 10h.



Il me reste encore des boîtes à vider, mon espace à organiser... Pour créer l'harmonie, il faut un ordre draconien. Dieu qu'on amasse des objets durant une vie! Et puis on les regarde et les souvenirs font surface... un travail de moine!

J'ai dû, par nécessité, recommencer à cuisiner. Tant que je le pourrai, je mangerai dehors sur la terrasse.



Un petit rissotto aux crevettes, un pot au feu (à une seule personne, on mange du pot au feu pendant une semaine!).



Bref, je m'installe tranquillement dans une nouvelle vie.