Ce matin, c'est le Portugal qui prend la vedette. Livres bleus sur l'océan du jeté en laine bleue. Des petites histoires sur le Portugal par Saramago, qui raconte à la troisième personne. Des anecdotes et recettes du Portugal, par Carol Robertson.
Deux jolis livres qui incitent au voyage, des cadeaux d'anniversaire que j'avais cachés un moment. J'aime bien ne pas lire un livre de suite. J'aime le laisser là jusqu'à ce que l'envie s'éveille. Alors, je l'ouvre. J'ai, comme ça, une multitude de plaisirs en attente.
Chapitre de 4 pages sur Nazaré suivi d'un menu... Olives épicées en apéritif, soupe aux pommes de terre et au chou, broa, plateau froid de fruits de mer, mayonnaise à l'ail, poulet rôti au piri-piri. Nazaré... j'y avais dîné avec ma soeur, dans un restaurant, Adega Oceano, sur le bord de la plage immense. Il faisait nuit, mais nous pouvions apercevoir le blanc des moutons de l'océan qui se fracassaient longuement sur le sable. Le dîner avait ressemblé à ce menu proposé, moins la soupe et le poulet. Tout était délicieux et frais. Le chemin du retour vers Batalha avait été plus direct que le chemin vers Nazaré, lorsque nous avions tourné en rond pendant une heure, passant et repassant, dans un sens comme dans l'autre, devant la même maison. «Mais on l'a déjà vue, celle-là» m'avait dit ma soeur. Puis plus tard, c'était moi «... Encore? Et dans l'autre sens?» Nous la reconnaîtrions n'importe où, cette maison que nous avons aperçue au moins 4 fois.
Petit saut chez Saramago... il parle du restaurant Beira-Rio, à Tomar. Il y a mangé du steak. Nous, c'était Bela Vista, à côté du pont. Truite impeccablement grillée, savoureuse salade mixte, pommes de terre bouillies et beurre persillé, broa, puis retour à la nuit tombée sur Batalha, après un petit détour par Leiria (faut le faire!). Pourtant, le château éclairé surplombant la ville valait bien le détour.
Je me souviens des feux des vitraux de Batalha, illuminés par l'intérieur, que nous pouvions voir à la fenêtre entrouverte de notre chambre.
Merveilleux livres, qui nous font voyager. A-t-on le droit de ressentir autant de plaisir dans la vie?
C'est décidé, je ferai la pâte à tarte à l'avoine d'Elvira, mais je l'apprêterai à ma façon... ratatouille oblige.
9 commentaires:
Si on a le droit ? on devrait même avoir le devoir ! au lieu de cela on passe si souvent à côter de tant de petits bonheurs ...
Alors profite, profitez, profitons.
C'est la parole d'encouragement qu'il me fallait. ;-D Je suis ton conseil de tout coeur!
Saudade, saudade...
Muito obrigada!
Le livre de Sarramago dont tu parles, est-ce, en francais, Le Voyage au Portugal ?
Si on a l'esprit vagabond, l'âme voyageuse... au petit déjeuner un samedi matin, surtout, mais surtout ne pas se
sentir coupable.
Par chez nous, au jardin, tulipes, narcisses montrent leur
nez : le printemps va bientôt traverser l'antlantique....
Et comment on a le droit! Avec ce petit soupcon de culpabilite qui nous fait encore plus apprecier ce plaisir.
Non tu n'es pas la seule, je crois que nous sommes nombreux a lire plusieurs livres a la fois.
Bonjour Gabriella
En anglais, les deux. Nao posso leer bem em Portugues :(
Gracianne! Revenue de vacances? Je cours vite sur ton blog pour avoir des nouvelles!
Christina,
Sim - le Portugal apprend bien la saudade.
Très jolis livres, que tu as là. Le Saramago est magnifique!
Voici de nous faire voyager ainsi !
Mais bien sûr que l'on a le droit de ressentir autant de plaisir dans la vie. C'est même un plaisir en lui même que de les provoquer ces petits plaisirs : un petit dej tranquile entourée de livres, de musique et de belles choses à manger.
Je lis toujours trois livres à la fois. J'aime beaucoup jongler de l'un à l'autre mais j'aime aussi quand je ne peux pas me détacher de l'un d'entre eux. Je tente alors vainement de le lire lentement pour ne pas m'en séparer trop vite.
Publier un commentaire