Sans âge... Timeless...
jeudi 22 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
Congolais et chou-fleur
J'aime bien la noix de coco et j'aime bien les congolais (les Américains les appellent des «macaroons»). Je ne savais pas combien il est facile de les faire... Un oeuf, 180g de noix de coco non sucrée râpée fin, 100g de sucre blanc et des petits carrés de chocolat. Bien mélanger l'oeuf, la noix de coco et le sucre. Disposer à la cuiller sur une plaque à cuisson, placer le carré au chocolat et recouvrir de cuillerées du mélange. Cuire pendant 10-15 minutes dans un four préchauffé à 200 F. C'est bon, même très très bon.
Je ne peux pas dire que je raffole des bagnoles, mais quelquefois... J'étais arrêtée au feu rouge et j'aperçois ce bolide qui s'arrête à côté de moi... Elle était remarquablement belle! J'ai pris des clichés.
Petite astuce si vous aimez la muscade. Mettez-en dans votre béchamel la prochaine fois que vous ferez un gratin de chou-fleur. C'est bon, c'est même très bon!
mercredi 14 septembre 2011
soleil vert
Je ne suis pas très présente ces jours-ci... noyée dans la traduction, happée par des rénovations à la maison, perdue dans un système de santé en dérapage, c'est déjà la fin de septembre (ou presque) et je n'ai pas vu l'année passer.
Irene a forcé les cultivateurs à sauver les citrouilles in extremis... elles se seraient noyées dans les champs. Quel temps exécrable nous avons eu!
Les rénovations sont enfin (presque - il reste quelques quarts de rond à installer) terminées. Le résultat est heureux.
Dans la cuisine, c'est la simplicité même... les légumes de saison, un bon pain, une viande grillée et des crumbles de fruits.
Pour le système de santé, j'en suis venue à la conclusion qu'il faut choisir soigneusement la région où on vieillit... Problèmes de santé de ma mère, visites aux urgences d'un hôpital local sur recommandation de son médecin pour obtenir des analyses, puis aux urgences d'un hôpital régional doté de spécialistes, encore sur recommandation du médecin, puis d'une clinique externe dans un hôpital à Montréal (pour obtenir un deuxième avis). D'une région à l'autre, une approche tout à fait différente au vieillissement. Un exemple... à un endroit un médecin me dit «votre mère est un fardeau pour la société» et à l'autre la médecin affirme «vous avez bien fait de consulter, votre mère a le droit d'être là».
Il y a donc un débat dans le système de santé sur le sort qui doit être réservé aux plus qu'un certain âge, et ce débat se passe dans les coulisses, les acteurs mettant allègrement en oeuvre leur vision personnelle des choses et l'infligeant à une population qui se berce encore de l'illusion que la médecine est universelle. On se fonde sur le dicton «qui ne dit mot consent » (perversion d'un adage du Moyen-Âge qui se lit textuellement « qui tacet consentire videtur » ou « qui se tait semble consentir », qui soit dit en passant n'est pas une règle de droit).
Alors je dis clairement et fermement que je ne suis pas d'accord. Je n'ai jamais donné le mandat au corps médical ou infirmier de décider qui a droit de cité ou non sur la Terre, ni de la valeur intrinsèque d'un patient en tant que membre d'une catégorie d'êtres humains (rappelons-nous que toute distinction entre les personnes fondée sur certaines catégories, dont l'âge, est contraire à la Charte, que ce soit celle du Canada ou celle du Québec).
Ces incursions dans le monde de la médecine moderne m'ont laissé entrevoir une réalité qui suscite l'effroi, un monde où la discussion tourne autour des termes euthanasie passive et alors on invoque pieusement le droit de la personne à refuser un traitement aussi basique soit-il qu'une perfusion de rehydratation (facile à dire que la personne refuse des soins quand elle est tellement épuisée parce que la posologie de ses médicaments n'a pas été adéquatement ajustée et qu'elle est au bout de son rouleau et prête à tout abandonner), et l'euthanasie active. Mais ces deux termes ont un dénominateur commun et c'est le mot euthanasie.
C'est à croire que nous sommes en 2022 et que nous évoluons dans le film Soleil vert.
Faites gaffe, gens du Québec, ou éteignez-vous avant d'atteindre un âge trop avancé.
Dommage pour les effectifs médicaux qui verront leur clientèle (et corollairement leur rémunération) baisser. À vouloir jouer les philosophes, en véritables philosophes ils se seront convaincus eux-mêmes.
mardi 30 août 2011
Irene
Le ciel était étrange, les oiseaux avaient abandonné le jardin, l'air était sans souffle.
The sky was eerie, birds had abandoned the garden, the air was still.
La lumière était d'un oranger opaque. Du jamais vu. C'était le jeudi soir.
The light had an opaque orange tinte. Never seen before. This was on Thursday night.
Le vendredi, tout était normal. Du soleil, de la chaleur. Tout comme une bonne partie du samedi.
On Friday, everything was normal. Sunshine, warmth. Just like most of Saturday.
Mais le dimanche matin, c'était novembre.
But Sunday morning was reminiscent of November.
En prévision du pire, j'avais fait cuire un immense rôti sur le barbecue samedi soir. Heureusement, nous n'avons eu aucune panne de courant et j'avais des restes, beaucoup de restes.
Fearing the worst, I had grilled an enormous roast on the barbecue Saturday night. Thankfully, we didn't lose power and I had leftovers, lots of leftovers.
Assez pour faire une fricassée.
Enough to make stew.
850 ml de just de légumes, un sachet de soupe à l'oignon, du thym, du sel de mer, du poivre, des petits morceaux de pommes de terre et le boeuf coupé en dés. Faire bouillir jusqu'à ce que la sauce épaississe et réduise et que les pommes de terre soient bien fondantes (s'il le faut, rajouter de l'eau et laisser réduire).
850 ml of vegetable juice, 1 paquet of onion soup, thyme, sea salt, pepper, small pieces of potatoes and cubes of beef. Boil until the sauce thickens and is reduced and the potatoes are very tender (you might have to add water and let the sauce thicken again).
Et comme il y avait une profusion de bleuets et de pêches blanches au frigo, il fallait faire suivre par un crumble. Les pêches n'étaient pas tout à fait à point. Je les ai donc fait fondre un peu dans un sirop fait avec les bleuets, de l'eau et de la cannelle. J'ai mis les fruits dans un plat allant au four et j'ai recouvert d'un mélange de flocons d'avoine (environ 1 tasse), d'un soupçon de farine (environ 1 c. à soupe) et de beurre salé (environ 1/4 de tasse). J'ai fait cuire au four à 375 F pendant 30 minutes.
And since I had quite a bit of blueberries and white peaches in the fridge, I made a crumble. The peaches were not quite ripe, so I cooked them in a syrup made with blueberries, water and cinnamon. I then put the fruit in an ovenproof dish and covered it with a mixture of oat flakes (about a cup), a hint of flour (about 1 tbsp) and butter (about 1/4 cup). I baked the crumble at 375 F for 30 minutes.
Étrange été.
Strange summer.
mardi 26 juillet 2011
chaleur humide
Déjà le mois d'août et je n'ai pas vu l'été passer! La vie est comme un tourbillon (ou un plat de spaghettis tout entremêlés)...
Pour faire cette délicieuse sauce au poivron rouge grillé, il vous faut un gros poivron doux rouge que vous faites griller sur le grill jusqu'à ce qu'il soit légèrement noirci. Retirez-le du feu et laissez-le suer dans une assiette recouverte de film alimentaire pendant une dizaine de minutes. Coupez-le en deux, retirez les semences, puis coupez-le en lanières. Mettez-le, ainsi qu'une grosse dent d'ail, une généreuse c. à soupe de beurre, quelques c. à soupe d'huile d'olive, du sel et du poivre et 125 ml de parmesan râpé dans le robot. Réduire en sauce épaisse et ajouter à des pâtes al dente bien chaudes.
J'ai servi ces linguini avec des gambas al pilpil (crevettes à l'ail et au paprika fumé espagnol) et le rappel des saveurs était particulièrement bon.
Le mois de juillet a été particulièrement pénible... la réparation des dégats de l'infiltration d'eau de l'été dernier... le drain avait été changé à l'automne et je voulais marquer une pause avant la réparation pour m'assurer que tout allait bien...
Les travaux auraient été terminés, n'eusse été de cette chaleur torride qui nous a happé notre énergie... les travaux se sont poursuivis à pas de tortue, la chaleur était accablante. Ils reprendront dans une semaine (pour être terminés en quelques jours, je l'espère!).
Entre temps, quand je le peux, c'est la farniente, soit sur la véranda du Manoir Hovey (un déjeuner d'anniversaire étant l'occasion qui fait le larron).
Ou sur la terrasse de la Maison McGowan, sur les rives du Memphremagog.
Ou dans le jardin du petit restaurant terrasse sur les rives du Massawippi. Tous les prétextes sont bons pour échapper à cette chaleur humide.
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