Il faut savoir saisir les occasions lorsqu'elles se présentent. En prenant mon café, ce matin, j'apprends que le cours du homard est à la baisse et qu'une chaîne d'épicerie offre ce crustacé à des prix dérisoires. C'était vrai... Journée de pluie, journée d'orages, temps idéal pour faire les jardinières. Je serai prête lorsque le beau temps arrivera. Quant à la pandémie, un troisième cas s'est déclaré à l'école que fréquente le garçon qui a été le premier cas de grippe A au Québec. Notre directeur de la santé publique ne pense pas qu'il soit utile de fermer l'école car, selon lui, ce sont des cas bénins et le meilleur moyen de se prémunir contre la grippe, c'est de se laver les mains. Sans doute ne connaît-il pas la maxime «Mieux vaut prévenir que guérir». Aussi bien dire qu'il donne l'exemple en s'en lavant les mains! Way to go, docteur Poirier! Il serait si facile de maximiser la couverture médiatique, de saisir l'occasion lorsqu'elle se présente en renvoyant à des ressources en ligne (voir la fin du billet pour une mise à jour).
You have to seize the day. This morning, as I was having my coffee, I learned that the price of lobster is at an all-time low and that a grocery chain is offering it at ridiculous prices. It was true... Rainy day, stormy day, perfect weather to plant the flower boxes. I'll be ready when the weather turns fine. As for the pandemic, a third case was discovered at the school where the young boy who was the first confirmed case in Quebec goes to school. Our public health director doesn't think it's a good idea to close the school. After all, says the good doctor, the flu is not severe and the best way to avoid catching it is to wash your hands. He probably never heard the saying «An ounce of prevention is worth a pound of cure». You might say he's setting an example by washing his hands of it! Way to go, Dr Poirier! It would be so easy to use mediatic coverage, to seize the day and to redirect people to online resources (see below for an update).
Notre pharmacienne me disait cet après-midi que les CLSC sont à préparer les plans en cas de pandémie. Si vous avez des suggestions à leur faire, c'est le moment. Si vous voulez lire un article intelligent sur la question, cliquer ici. Et le lien vers le site Pandémie Québec, c'est ici
Our pharmacist was telling me that the CLSCs (local health services centers) are now making plans in the event of a pandemic. If you have any suggestions to make, now's the time to do it. If you want to read an intelligent article on the subject of the pandemic, click here. And if you want to access the Pandemic Quebec website, click here
Our pharmacist was telling me that the CLSCs (local health services centers) are now making plans in the event of a pandemic. If you have any suggestions to make, now's the time to do it. If you want to read an intelligent article on the subject of the pandemic, click here. And if you want to access the Pandemic Quebec website, click here
10 commentaires:
quelle histoire cette épidémie
n'y a t il pas de vaccin ?
à la tv ils disent que ce n'est pas grave! en interne à mou boulot
medico social en urgence on a eu un tableau à remplir et on va recevoir des masques avec des commentaires très alarmants!
M est convoqué en cellule de crise mais rien de doit "transpirer" hors les murs
Nos dirigeants s'en "laveraient ils les mains " ???
prudence en tout mais eviter le psychose
De superbes homards! Je me lave les mains en continu même lorsqu'il n'y a pas de pandémie...
Bises,
Rosa
JP, pour voir ce que je pense du vaccin, lire ici http://www.latimes.com/features/health/la-sci-swine-history27-2009apr27,0,967115.story
Laurenceel, je pense que la manière de faire n'a rien pour rassurer les populations... oui, des plans sont mis en oeuvre (et c'est bien)mais ce qui est moins rassurant c'est que ces plans ne sont pas communiqués à la population, ce qui fait que certains sont appeurés et d'autres sont insouciants. C'est une belle occasion pour que tous prennent conscience que leur état de santé (lire état contagieux) a une incidence sur les gens qui les entourent et les gens qui se trouvent dans des contrées éloignées).
Oui, Brigitte, faire ses propres plans d'autonomie pour que si la situation s'aggrave, on puisse s'isoler le plus possible.
C'est sage, Rosa. Ça devient alors seconde nature
Je vais t'en raconter une pas pire. Je vais à l'épicerie début mai. La caissière renifle comme pas une. Elle a passé mes articles au lecteur puis elle se mouche avec la paume de sa main.
Je la regarde, elle ne fait rien. Je lui dis qu'elle devrait s'essuyer la main avec une lingette anti-microbienne. Elle me répond qu'elle n'est pas malade. (Es-tu certaine de ça, ma belle?) Je lui rétorque que c'est un geste dégoûtant, malade ou non. Elle me dt : Ok d'abord, je vais me désinfecter. Les autres clients ont-ils réagi ? Non. Alors, on a raison d'être craintif car des goujats sans éducation qui se mouchent avec leurs mains et qui éternuent sans précaution, il n'en faut pas un million pour contaminer les autres. Je sais, c'est dégoûtant. Mais c'est la pierre angulaire du plan de match gouvernemental.
Une autre chose assez rigolote et qui en dit long. Le site de Pandémie Québec est en construction...
Je sais, Tarzile... j'en parlais justement avec quelqu'un qui s'y connaît et je lui demandais «pourquoi est-ce que les entreprises ne sont pas prises à parti pour que les employés n'aient pas la chance de contaminer les clients?» Il m'a répondu que c'était déjà en place... moi, je ne suis pas au courant qu'il y ait des mesures incitatives (ou dissuasives) pour que l'épicier renvoie la travailleuse à la maison lorsqu'elle est malade...! J'ai souvent eu la même expérience (pas aussi drastique)... la caissière grippée qui manipule nos aliments. Je t'assure que si la situation se présente de nouveau, le «stock» reste là sur le comptoir et l'affaire est poursuivie à hauts cris auprès du gérant, devant les autres clients. Si les gens qui sont inconscients (et contagieux) sont traités comme ce qu'ils sont et qu'ils recoivent l'opprobre social, les choses changeront peut-être. Bravo pour lui avoir dit ce que tu penses! Le site Pandémie Québec est moins «en construction» ;-P j'enlève la remarque... Je pense qu'il y a du pain sur la planche!
Louise, j'ai pensé à toi en lisant cet article.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/cyberpresse/200905/12/01-855754-un-virus-pire-que-la-grippe.php
Une autre affaire. Le Collège C. n'est pas averti avant la conférence de presse quotidienne de l'apparition de nouveaux cas.
La directrice, qui m'a l'air d'en avoir assez de prendre les reproches à la place des responsables, l'a indiqué sur le site web ce matin.
La communication, la communication...
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