In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation.
(Prince Philip, dans l'avant-propos qu'il a rédigé pour le livre If I Were An Animal, 1987, ISBN9780688061500)
Eh oui, nous sommes trop nombreux sur la planète. Il nous faudrait une bonne peste pour faire le ménage dans tout ça, ou une grippe mortelle. Je dis cela sur un ton ironique, bien sûr.(Prince Philip, dans l'avant-propos qu'il a rédigé pour le livre If I Were An Animal, 1987, ISBN9780688061500)
Il reste que ce petit exercice de répétition générale pour la pandémie future qui est, selon les scientifiques, inévitable, m'a bien fait réfléchir. Premièrement, à cause de la panoplie de réactions officielles, la Chine recevant la palme pour les mesures les plus draconiennes. On pourrait attribuer la palme d'or du laissez-faire à notre responsable de la santé publique, ici au Québec. Pour ceux qui ne suivent pas nos nouvelles locales, ce responsable a décidé de ne pas fermer l'école où un des 3 cas confirmés de la grippe A au Québec a été découvert (un jeune garçon de retour d'une vacance au Mexique). Sachant que l'OMS a déclaré aujourd'hui que le virus semble être plus virulent chez les plus jeunes d'entre nous, est-ce bien sage?
Qui profite d'une pandémie éventuelle, d'après vous? Une réponse évidente... les fabricants de vaccins et d'antiviraux. Le vaccin antigrippal est maintenant un outil accepté dans l'arsenal de mesures antigrippales. Mais l'«erreur» sur le virus qui allait circuler l'hiver dernier m'a bien fait réfléchir aussi. Les personnes qui ont été vaccinées n'étaient pas protégées contre la grippe qui sévissait. Il semblerait que le vaccin annuel est élaboré en fonction des tendances grippales et qu'il peut arriver qu'on se trompe sur quelle souche de virus circulera durant la saison grippale suivante. L'immunité n'est donc pas assurée si on accepte d'être innoculé.
Alors, si le vaccin n'est pas une valeur sûre (soit qu'on se trompe sur la souche, ou que le virus subisse des mutations qui le font changer tandis qu'il fait ses ravages), comment peut-on se prémunir contre l'infection? Si on vit en société, on est à risque parce qu'on est tributaire du sens civique des autres membres de la collectivité. Une mesure encore moins sûre que le vaccin!
Si la volonté politique existe pour contrôler les épidémies, j'ai quelques propositions pour nos dirigeants. La première? Ce n'est pas l'éducation qui changera les moeurs... il faut attaquer là où le bât blesse. Le porte-monnaie. Si on peut donner une contravention au fumeur qui fume dans un endroit où c'est interdit, ne peut-on pas faire la même chose pour quelqu'un qui éternue ou tousse en public parce qu'il a attrapé un mauvais virus? Si on a la grippe et qu'on expose à la maladie les gens qu'on croise dans un lieu public, n'est-ce pas une forme de négligence (et poussons le raisonnement plus loin, si la grippe est susceptible d'être mortelle, de la négligence criminelle)? Donc, première mesure, la personne qui a la grippe ne doit pas circuler parmi une population vulnérable et, si elle le fait, elle doit être sanctionnée par une contravention. Les sommes récoltées par ces contraventions pourraient être versées dans un fonds dédié à la lutte contre la pandémie et pourraient servir pour assurer d'autres mesures antigrippales, comme les mesures suivantes :
Deuxième mesure : qu'est-ce qui est essentiel ou déterminant dans le choix qu'on fait de sortir lorsqu'on a la grippe? Le travail, bien sûr, pour satisfaire notre employeur et assurer notre survie. Il faut donc que les employeurs soient mis à contribution, et qu'il y ait des mesures qui les incitent (ou les dissuadent) à ne pas pénaliser les employés atteints d'une maladie transmissible tandis que ceux-ci restent sagement à la maison en attendant qu'ils ne soient plus congagieux.
Troisième mesure, les pharmacies devraient avoir pour mandat essentiel de livrer à domicile les médicaments sous ordonnance ou non pour traiter les infections grippales. Les pharmacies, après tout, sont avantagées par les grippes saisonnières ou autres.
Et enfin, les épiceries - ou à tout le moins une épicerie dédiée dans la municipalité - devraient avoir l'obligation d'offrir un service de livraison à domicile aux personnes qui sont isolées parce qu'elles sont contagieuses. Les épiceries offrent, tout comme les pharmacies, une gamme de produits qui sont de nature essentielle.
Des règles précises entourant la quarantaine à domicile doivent être élaborées et publiées. Nous avons, grâce aux impôts que nous payons, un service de santé publique. Des équipes de spécialistes en quarantaine à domicile doivent être créées, assurant la main-levée de la quarantaine chez les particuliers (une visite à domicile, par exemple, pour s'assurer du rétablissement de la personne isolée). La grippe est une question de santé publique et il est temps que nos responsables y voient de façon responsable. La simple grippe saisonnière tue, bon an mal an, quelques 3000-4000 personnes par année au Canada.
Pour revenir aux entreprises qui produisent les vaccins, voici un petit renseignement qui porte à réfléchir. Le Chicago Tribune annonçait récemment que Baxter a été choisie par l'OMS pour produire le vaccin contre la grippe A (cliquer ici pour lire l'article). Or en mars 2009, selon la revue New Scientist, Baxter aurait fait une «petite» erreur qui aurait pu avoir des répercussions dramatiques. Elle a, par inadvertance, livré du virus de la grippe aviaire (H5N1) à un laboratoire en Europe au lieu du virus de grippe humain (H3N2). Ce virus aurait été combiné à un virus humain, et si l'erreur n'avait pas été découverte, cela aurait pu donner lieu à la pandémie que tous les scientifiques prédisent. Le laboratoire s'est aperçu de l'erreur lorsque des furets ont été vaccinés et qu'ils en sont morts (cliquer ici pour lire l'article).
Enfin, pour ceux qui sont touchés par le cours dramatique de la bourse, les fabricants d'antiviraux font des affaires d'or. Pensez à investir dans des entreprises comme Roche, ou Baxter.
Qui profite d'une pandémie éventuelle, d'après vous? Une réponse évidente... les fabricants de vaccins et d'antiviraux. Le vaccin antigrippal est maintenant un outil accepté dans l'arsenal de mesures antigrippales. Mais l'«erreur» sur le virus qui allait circuler l'hiver dernier m'a bien fait réfléchir aussi. Les personnes qui ont été vaccinées n'étaient pas protégées contre la grippe qui sévissait. Il semblerait que le vaccin annuel est élaboré en fonction des tendances grippales et qu'il peut arriver qu'on se trompe sur quelle souche de virus circulera durant la saison grippale suivante. L'immunité n'est donc pas assurée si on accepte d'être innoculé.
Alors, si le vaccin n'est pas une valeur sûre (soit qu'on se trompe sur la souche, ou que le virus subisse des mutations qui le font changer tandis qu'il fait ses ravages), comment peut-on se prémunir contre l'infection? Si on vit en société, on est à risque parce qu'on est tributaire du sens civique des autres membres de la collectivité. Une mesure encore moins sûre que le vaccin!
Si la volonté politique existe pour contrôler les épidémies, j'ai quelques propositions pour nos dirigeants. La première? Ce n'est pas l'éducation qui changera les moeurs... il faut attaquer là où le bât blesse. Le porte-monnaie. Si on peut donner une contravention au fumeur qui fume dans un endroit où c'est interdit, ne peut-on pas faire la même chose pour quelqu'un qui éternue ou tousse en public parce qu'il a attrapé un mauvais virus? Si on a la grippe et qu'on expose à la maladie les gens qu'on croise dans un lieu public, n'est-ce pas une forme de négligence (et poussons le raisonnement plus loin, si la grippe est susceptible d'être mortelle, de la négligence criminelle)? Donc, première mesure, la personne qui a la grippe ne doit pas circuler parmi une population vulnérable et, si elle le fait, elle doit être sanctionnée par une contravention. Les sommes récoltées par ces contraventions pourraient être versées dans un fonds dédié à la lutte contre la pandémie et pourraient servir pour assurer d'autres mesures antigrippales, comme les mesures suivantes :
Deuxième mesure : qu'est-ce qui est essentiel ou déterminant dans le choix qu'on fait de sortir lorsqu'on a la grippe? Le travail, bien sûr, pour satisfaire notre employeur et assurer notre survie. Il faut donc que les employeurs soient mis à contribution, et qu'il y ait des mesures qui les incitent (ou les dissuadent) à ne pas pénaliser les employés atteints d'une maladie transmissible tandis que ceux-ci restent sagement à la maison en attendant qu'ils ne soient plus congagieux.
Troisième mesure, les pharmacies devraient avoir pour mandat essentiel de livrer à domicile les médicaments sous ordonnance ou non pour traiter les infections grippales. Les pharmacies, après tout, sont avantagées par les grippes saisonnières ou autres.
Et enfin, les épiceries - ou à tout le moins une épicerie dédiée dans la municipalité - devraient avoir l'obligation d'offrir un service de livraison à domicile aux personnes qui sont isolées parce qu'elles sont contagieuses. Les épiceries offrent, tout comme les pharmacies, une gamme de produits qui sont de nature essentielle.
Des règles précises entourant la quarantaine à domicile doivent être élaborées et publiées. Nous avons, grâce aux impôts que nous payons, un service de santé publique. Des équipes de spécialistes en quarantaine à domicile doivent être créées, assurant la main-levée de la quarantaine chez les particuliers (une visite à domicile, par exemple, pour s'assurer du rétablissement de la personne isolée). La grippe est une question de santé publique et il est temps que nos responsables y voient de façon responsable. La simple grippe saisonnière tue, bon an mal an, quelques 3000-4000 personnes par année au Canada.
Pour revenir aux entreprises qui produisent les vaccins, voici un petit renseignement qui porte à réfléchir. Le Chicago Tribune annonçait récemment que Baxter a été choisie par l'OMS pour produire le vaccin contre la grippe A (cliquer ici pour lire l'article). Or en mars 2009, selon la revue New Scientist, Baxter aurait fait une «petite» erreur qui aurait pu avoir des répercussions dramatiques. Elle a, par inadvertance, livré du virus de la grippe aviaire (H5N1) à un laboratoire en Europe au lieu du virus de grippe humain (H3N2). Ce virus aurait été combiné à un virus humain, et si l'erreur n'avait pas été découverte, cela aurait pu donner lieu à la pandémie que tous les scientifiques prédisent. Le laboratoire s'est aperçu de l'erreur lorsque des furets ont été vaccinés et qu'ils en sont morts (cliquer ici pour lire l'article).
Enfin, pour ceux qui sont touchés par le cours dramatique de la bourse, les fabricants d'antiviraux font des affaires d'or. Pensez à investir dans des entreprises comme Roche, ou Baxter.
3 commentaires:
Quel sujet épineux...
Je suis plus ou moins d'accord avec toi.Je n'irais pas jusqu'à donner une contravention aux personnes malades de la grippe et qui sortent dans un lieu public (parfois on n'a pas le choix il faut sortir de la maison pour se rendre à la pharmacie ou au magasin).
Cependant, je suis bien d'accord que les employeurs ne devraient pas de mettre de pression sur leurs employés et les ''forcer'' à se présenter au travail même grippé.Il y'a bien des boulots ou il est extrêment mal vue de prendre des journées maladies...même si elles sont légitimes.
Voilà ce que j'en pense.
bon bon bon cette grippe n'est qu'une invention humaine ou mauvaise manipulation de la grippe aviaire et porcine et le tout pour vendre des vaccins qui me marchent pas!!! Voici un article très bien documenté sur la chose, puisque la grippe ordinaire tue déjà des centaines ou milliers de personnes à chaque année anyway!!! Aucune panique nous vivons dans un monde trop propre et aseptisé et c'est là le problème!!!
Bonne soirée!
Le lien avec que je divague trop
http://les7duquebec.wordpress.com/2009/04/28/la-salve-des-virus-de-la-grippe-porcine-aviaire-et-humaine-partie-i/
Et c'est pour ça, Awoz, qu'il faut obliger les pharmacies à donner un service valable de livraison à domicile en cas de maladie contagieuse. Eux aussi profitent des maladies. Quant aux épiceries, elles tirent bien leur épingle du jeu en fournissant des biens essentiels. Le service essentiel devrait suivre. Mise à jour, le bon docteur Poirier, en conférence de presse, a déclaré qu'il faudrait revoir les plans d'intervention en cas d'épidémie. Finies les études sans fin, le plan d'intervention en cas de pandémie a déjà été développé, j'en sais quelque chose, un membre de la famille a travaillé sur le plan régional, il y a déjà quelques années! Des lois et règlements avec des dents pour «forcer» le comportement civique, que de soit des particuliers ou des entreprises.
Eh oui, Line... et sur-antibiotisés. J'achète, quand il y en a, des viandes certifiées sans antibiotiques (Loblaws). Ces gens qui se ruent sur le Tamiflu se fouent des autres. Quand viendra le moment où il sera vraiment nécessaire, le virus se sera adapté et le Tamiflu ne sera plus efficace. Tu as raison aussi pour la grippe saisonnière, bon an mal an, quelques 3000-4000 personnes au Canada meurent des complications de la grippe.
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