jeudi 3 mai 2007

4 livres de mon enfance

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- Que veux-tu pour (Noël... ton anniversaire... ...)?
- Un livre!
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J'ai toujours eu le bout du nez plongé dans un livre et même quelquefois (souvent) dans plusieurs livres en même temps!
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Cela a commencé avec les contes de Perrault... Mon premier livre...
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Charles Perrault, photo Wikipedia
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Histoires ou contes du temps passé

La Belle au bois dormant
Le Petit Chaperon rouge
La Barbe Bleue
Le Maître chat, ou le Chat botté
Les Fées
Cendrillon, ou la Petite pantoufle de verre (ou de vair)
Riquet à la houppe
Le Petit Poucet
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Comtesse de Ségur, photo Wikipedia
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Puis, j'ai enchaîné avec ces livres merveilleux...
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Les petites filles modèles
Les malheurs de Sophie
Les vacances
Mémoires d'un âne (ah! ce Cadichon!)
Pauvre Blaise
Les bons enfants
L'auberge de l'Ange gardien
Le Général Dourakine
Quel amour d'enfant!
Après la pluie, le beau temps
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J'ai toujours certains de ces livres que j'ai reçus, enfant, dans ma bibliothèque... D'autres, je les empruntais de la bibliothèque municipale que je visitais religieusement à chaque semaine, rapportant mon butin précieux à la maison.


Jean de la Fontaine, photo Wikipedia
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Éduquée par les religieuses de la Congrégation Notre-Dame, à Montréal, les classiques étaient au programme, dont Jean de la Fontaine...
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Plusieurs fois par année, nous avions des récitals où parents et notables étaient invités et où nous devions nous illustrer, en récitant quelque poème et j'ai dû réciter Le lion et le rat... Je m'en souviens toujours et je peux toujours le réciter par coeur.
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Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin d’un plus petit que soi.
De cette vérité deux Fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.
Entre les pattes d’un Lion
Un Rat sortit de terre assez à l’étourdie.
Le Roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu’il était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu’un aurait-il jamais cru
Qu’un Lion d’un Rat eût affaire ?
Cependant il advint qu’au sortir des forêts
Ce Lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu’une maille rongée emporta tout l’ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.

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Molière, photo Wikipedia
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Puis, un peu plus tard, vers l'âge de 11 ans, ce fut Les précieuses ridicules. Je jouais le rôle de Cathos et, grâce à ce billet, j'ai relu la scène que nous avions jouée. Je l'ai trouvée sur Internet, imaginez! Toute cette connaissance au bout des doigts, instantanément! Quel monde merveilleux!
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En relisant, le texte et mes répliques me sont revenues à la mémoire. Étonnant, tant d'années plus tard!
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Voici pour votre plaisir (et le mien!), cette scène...
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Scène IX
Magdelon, Cathos, Mascarille, Alzamor.

Mascarille, après avoir salué.
Mesdames, vous serez surprises, sans doute, de l’audace de ma visite ; mais votre réputation vous attire cette méchante affaire, et le mérite a pour moi des charmes si puissants que je cours partout après lui.
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Magdelon
Si vous poursuivez le mérite, ce n’est pas sur nos terres que vous devez chasser.
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Cathos
Pour voir chez nous le mérite, il a fallu que vous l’y ayez amené.
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Mascarille
Ah ! je m’inscris en faux contre vos paroles. La renommée accuse juste en contant ce que vous valez ; et vous allez faire pic, repic et capot tout ce qu’il y a de galant dans Paris.
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Magdelon
Votre complaisance pousse un peu trop avant la libéralité de ses louanges ; et nous n’avons garde, ma cousine et moi, de donner de notre sérieux dans le doux de votre flatterie.
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Cathos
Ma chère, il faudrait faire donner des sièges.
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Magdelon
Holà ! Almanzor.
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Almanzor
Madame.
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Magdelon
Vite, voiturez-nous ici les commodités de la conversation.
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Mascarille
Mais, au moins, y a-t-il sûreté ici pour moi.
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Cathos
Que craignez-vous ?
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Mascarille
Quelque vol de mon cœur, quelque assassinat de ma franchise. Je vois ici des yeux qui ont la mine d’être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés et de traiter une âme de Turc à More. Comment diable ! d’abord qu’on les approche, ils se mettent sur leur garde meurtrière ? Ah ! par ma foi, je m’en défie ! et je m’en vais gagner au pied, ou je veux caution bourgeoise qu’ils ne me feront point de mal.
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Magdelon
Ma chère, c’est le caractère enjoué.
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Cathos
Je vois bien que c’est un Amilcar.
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Magdelon
Ne craignez rien : nos yeux n’ont point de mauvais desseins, et votre cœur peut dormir en assurance sur leur prud’homie.
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Cathos
Mais de grâce, Monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras il y a un quart d’heure ; contentez un peu l’envie qu’il a de vous embrasser.
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Mascarille, après s’être peigné et avoir ajusté ses canons.
Eh bien ! Mesdames, que dites-vous de Paris ?
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Magdelon
Hélas ! qu’en pourrions-nous dire ? Il faudrait être l’antipode de la raison pour ne pas confesser que Paris est le grand bureau des merveilles, le centre du bon goût, du bel esprit et de la galanterie.
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Mascarille
Pour moi, je tiens que hors de Paris il n’y a point de salut pour les honnêtes gens.
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Cathos
C’est une vérité incontestable.
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Mascarille
Il y fait un peu crotté ; mais nous avons la chaise.
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Magdelon
Il est vrai que la chaise est un retranchement merveilleux contre les insultes de la boue et du mauvais temps.
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Mascarille
Vous recevez beaucoup de visites ? quel bel esprit est des vôtres ?
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Magdelon
Hélas ! nous ne sommes pas encore connues ; mais nous sommes en passe de l’être, et nous avons une amie particulière qui nous a promis d’amener ici tous ces messieurs du Recueil des Pièces Choisies.
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Cathos
Et certains autres qu’on nous a nommés aussi pour être les arbitres souverains des belles choses.
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Mascarille
C’est moi qui ferai votre affaire mieux que personne ; ils me rendent tous visite ; et je puis dire que je ne me lève jamais sans une demi-douzaine de beaux esprits.
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Magdelon
Eh ! mon Dieu ! nous vous serons obligées de la dernière obligation si vous nous faites cette amitié ; car enfin il faut avoir la connaissance de tous ces Messieurs-là si l’on veut être du beau monde. Ce sont eux qui donnent le branle à la réputation dans Paris, et vous savez qu’il y en a tel dont il ne faut que la seule fréquentation pour vous donner bruit de connaisseuse, quand il n’y aurait rien autre chose que cela. Mais, pour moi, ce que je considère particulièrement, c’est que par le moyen de ces visites spirituelles, on est instruite de cent choses qu’il faut savoir de nécessité et qui sont de l’essence d’un bel esprit. On apprend par là chaque jour les petites nouvelles galantes, les jolis commerces de prose et de vers. On sait à point nommé : « Un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet ; une telle a fait des paroles sur un tel air ; celui-ci a fait un madrigal sur une jouissance ; celui-là a composé des stances sur une infidélité ; Monsieur un tel écrivit hier au soir un sixain à Mademoiselle une telle, dont elle lui a envoyé la réponse ce matin sur les huit heures ; un tel auteur a fait un tel dessein ; celui-là en est à la troisième partie de son roman ; cet autre met ses ouvrages sous la presse. » C’est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies, et si l’on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l’esprit qu’on peut avoir.
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Cathos
En effet, je trouve que c’est renchérir sur le ridicule qu’une personne se pique d’esprit et ne sache pas jusqu’au moindre petit quatrain qui se fait chaque jour ; et pour moi, j’aurais toutes les hontes du monde s’il fallait qu’on vînt à me demander si j’aurais vu quelque chose de nouveau que je n’aurais pas vu.
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Mascarille
Il est vrai qu’il est honteux de n’avoir pas des premiers tout ce qui se fait ; mais ne vous mettez pas en peine : je veux établir chez vous une académie de beaux esprits, et je vous promets qu’il ne se fera pas un bout de vers dans Paris que vous ne sachiez par cœur avant tous les autres. Pour moi, tel que vous me voyez, je m’en escrime un peu quand je veux, et vous verrez courir de ma façon dans les belles ruelles de Paris, deux cents chansons, autant de sonnets, quatre cents épigrammes, et plus de mille madrigaux, sans compter les énigmes et les portraits.
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Mascarille
Les portraits sont difficiles et demandent un esprit profond. Vous en verrez de ma manière qui ne vous déplairont pas.
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Cathos
Pour moi, j’aime terriblement les énigmes.
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Mascarille
Cela exerce l’esprit, et j’en ai fait quatre encore ce matin, que je vous donnerai à deviner.
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Magdelon
Les madrigaux sont agréables, quand ils sont bien tournés.
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Mascarille
C’est mon talent particulier ; et je travaille à mettre en madrigaux toute l’histoire romaine.
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Magdelon
Ah ! certes, cela sera du dernier beau ; j’en retiens un exemplaire au moins, si vous le faites imprimer.
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Mascarille
Je vous en promets à chacune un, et des mieux reliés. Cela est au-dessous de ma condition, mais je le fais seulement pour donner à gagner aux libraires, qui me persécutent.
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Magdelon
Je m’imagine que le plaisir est grand de se voir imprimé.
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Mascarille
Sans doute. Mais à propos, il faut que je vous dise un impromptu que je fis hier chez une duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus.
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Cathos
L’impromptu est justement la pierre de touche de l’esprit.
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Mascarille
Écoutez donc.
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Magdelon
Nous y sommes de toutes nos oreilles.
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Mascarille
Oh ! oh ! je n’y prenais pas garde :
Tandis que, sans songer à mal, je vous regarde,
Votre œil en tapinois me dérobe mon cœur,
Au voleur ! au voleur ! au voleur ! au voleur !
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Cathos
Ah ! mon Dieu ! voilà qui est poussé dans le dernier galant.
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Mascarille
Tout ce que je fais a l’air cavalier, cela ne sent point le pédant.
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Magdelon
Il en est éloigné de plus de deux mille lieues.
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Mascarille
Avez-vous remarqué ce commencement : oh ! oh ! Voilà qui est extraordinaire : oh ! oh ! Comme un homme qui s’avise tout d’un coup : oh ! oh ! La surprise : oh ! oh !
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Magdelon
Oui, je trouve ce oh ! oh ! admirable.
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Mascarille
Il semble que cela ne soit rien.
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Cathos
Ah ! mon Dieu, que dites-vous ! Ce sont là de ces sortes de choses qui ne se peuvent payer.
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Magdelon
Sans doute ; et j’aimerais mieux avoir fait ce oh ! oh ! qu’un poème épique.
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Mascarille
Tudieu ! vous avez le goût bon.
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Magdelon
Eh ! je ne l’ai pas tout à fait mauvais.
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Mascarille
Mais n’admirez-vous pas aussi : Je n’y prenais pas garde ? Je n’y prenais pas garde, je ne m’apercevais pas de cela, façon de parler naturelle, je n’y prenais pas garde. Tandis que, sans songer à mal, tandis qu’innocemment, sans malice, comme un pauvre mouton, je vous regarde, c’est-à-dire je m’amuse à vous considérer, je vous observe, je vous contemple ; Votre œil en tapinois… Que vous semble de ce mot tapinois ? n’est-il pas bien choisi ?
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Cathos
Tout à fait bien.
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Mascarille
Tapinois, en cachette: il semble que ce soit un chat qui vienne de prendre une souris : Tapinois.
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Magdelon
Il ne se peut rien de mieux.
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Mascarille
Me dérobe mon cœur : me l’emporte, me le ravit. Au voleur ! au voleur ! au voleur, ! au voleur ! Ne diriez-vous pas que c’est un homme qui crie et court après un voleur pour le faire arrêter ? Au voleur ! au voleur ! au voleur, ! au voleur !
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Magdelon
Il faut avouer que cela a un tour spirituel et galant.
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Mascarille
Je veux vous dire l’air que j’ai fait dessus.
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Cathos
Vous avez appris la musique ?
Mascarille
Moi ? point du tout.
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Cathos
Et comment donc cela se peut-il ?
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Mascarille
Les gens de qualité savent tout sans avoir jamais rien appris.
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Magdelon
Assurément, ma chère.
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Mascarille
Écoutez si vous trouverez l’air à votre goût : hem, hem, la, la, la, la, la. La brutalité de la saison a furieusement outragé la délicatesse de ma voix ; mais il n’importe, c’est à la cavalière. (Il chante.) Oh, oh, je n’y prenais pas…
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Cathos
Ah ! que voilà un air qui est passionné ! Est-ce qu’on n’en meurt point ?
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Magdelon
Il y a de la chromatique là dedans.
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Mascarille
Ne trouvez-vous pas la pensée bien exprimée dans le chant ? Au voleur… Et puis comme si l’on criait bien fort, au, au, au, au, au, au voleur ; et tout d’un coup comme une personne essoufflée, au voleur.
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Magdelon
C’est là savoir le fin des choses, le grand fin, le fin du fin. Tout est merveilleux, je vous assure ; je suis enthousiasmée de l’air et des paroles.
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Cathos
Je n’ai encore rien vu de cette force-là.
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Mascarille
Tout ce que je fais me vient naturellement, c’est sans étude.
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Magdelon
La nature vous a traité en vraie mère passionnée, et vous en êtes l’enfant gâté.
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Mascarille
À quoi donc passez-vous le temps ?
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Cathos
À rien du tout.
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Magdelon
Nous avons été jusqu’ici dans un jeûne effroyable de divertissements.
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Mascarille
Je m’offre à vous mener l’un de ces jours à la comédie, si vous voulez ; aussi bien on en doit jouer une nouvelle que je serai bien aise que nous voyions ensemble.
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Magdelon
Cela n’est pas de refus.
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Mascarille
Mais je vous demande d’applaudir comme il faut, quand nous serons là ; car je me suis engagé de faire valoir la pièce, et l’auteur m’en est venu prier encore ce matin. C’est la coutume ici qu’à nous autres gens de condition, les auteurs viennent lire leurs pièces nouvelles, pour nous engager à les trouver belles et leur donner de la réputation ; et je vous laisse à penser si, quand nous disons quelque chose, le parterre ose nous contredire. Pour moi, j’y suis fort exact ; et quand j’ai promis à quelque poète, je crie toujours : « Voilà qui est beau ! » devant que les chandelles soient allumées.
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Magdelon
Ne m’en parlez point : c’est un admirable lieu que Paris ; il s’y passe cent choses tous les jours qu’on ignore dans les provinces, quelque spirituelle qu’on puisse être.
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Cathos
C’est assez : puisque nous sommes instruites, nous ferons notre devoir de nous écrier comme il faut sur tout ce qu’on dira.
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Mascarille
Je ne sais si je me trompe ; mais vous avez toute la mine d’avoir fait quelque comédie.
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Magdelon
Eh ! il pourrait être quelque chose de ce que vous dites.
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Mascarille
Ah ! ma foi ! il faudra que nous la voyions. Entre nous, j’en ai composé une que je veux faire représenter.
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Cathos
Hé ! à quels comédiens la donnerez-vous ?
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Mascarille
Belle demande ! Aux grands comédiens ; il n’y a qu’eux qui soient capables de faire valoir les choses ; les autres sont des ignorants qui récitent comme l’on parle ; ils ne savent pas faire ronfler les vers et s’arrêter au bel endroit ; et le moyen de connaître où est le beau vers, si le comédien ne s’y arrête et ne vous avertit par là qu’il faut faire le brouhaha ?
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Cathos
En effet, il y a manière de faire sentir aux auditeurs les beautés d’un ouvrage : et les choses ne valent que ce qu’on les fait valoir.
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Mascarille
Que vous semble de ma petite-oie ? La trouvez-vous congruante à l’habit ?
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Cathos
Tout à fait.
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Mascarille
Le ruban est bien choisi.
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Magdelon
Furieusement bien. C’est Perdrigeon tout pur.
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Mascarille
Que dites-vous de mes canons ?
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Magdelon
Ils ont tout à fait bon air.
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Mascarille
Je puis me vanter au moins qu’ils ont un grand quartier plus que tous ceux qu’on fait.
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Magdelon
Il faut avouer que je n’ai jamais vu porter si haut l’élégance de l’ajustement.
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Mascarille
Attachez un peu sur ces gants la réflexion de votre odorat.
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Magdelon
Ils sentent terriblement bon.
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Cathos
Je n’ai jamais respiré une odeur mieux conditionnée.
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Mascarille
Et celle-là ?
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Magdelon
Elle est tout à fait de qualité ; le sublime en est touché délicieusement.
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Mascarille
Vous ne me dites rien de mes plumes ! comment les trouvez-vous ?
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Cathos
Effroyablement belles.
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Mascarille
Savez-vous que le brin me coûte un louis d’or ? Pour moi, j’ai cette manie de vouloir donner généralement sur tout ce qu’il y a de plus beau.
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Magdelon
Je vous assure, que nous sympathisons, vous et moi. J’ai une délicatesse furieuse pour tout ce que je porte ; et, jusqu’à mes chaussettes, je ne puis rien souffrir qui ne soit de la bonne ouvrière.
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Mascarille, s’écriant brusquement.
Ahi ! ahi ! ahi ! doucement. Dieu me damne ! Mesdames, c’est fort mal en user ; j’ai à me plaindre de votre procédé ; cela n’est pas honnête.
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Cathos
Qu’est-ce donc ? qu’avez-vous ?
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Mascarille
Quoi ! toutes deux contre mon cœur en même temps ! m’attaquer à droite et à gauche ! Ah ! c’est contre le droit des gens ; la partie n’est pas égale et je m’en vais crier au meurtre.
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Cathos
Il faut avouer qu’il dit les choses d’une manière particulière.
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Magdelon
Il a un tour admirable dans l’esprit.
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Cathos
Vous avez plus de peur que de mal, et votre cœur crie avant qu’on l’écorche.
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Mascarille
Comment diable ! il est écorché depuis la tête jusqu’aux pieds.
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Puis, au travers de tout ça, j'ai lu l'oeuvre complète d'Agatha Christie, d'Edgar Allan Poe, toute fascinée que j'étais par les énigmes ;-D
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Obrigada, querida Elvira, je me suis bien marrée. La suite, un autre jour...

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Et bien, je vois que nous avons vraiment les mêmes "premières amours"... Mon fils s'appelle Paul à cause (grâce) à la comtesse de Ségur (le cousin de Sophie). Quant à ma première scène de théâtre, moi, c'était La double inconstance" de Marivaux, et je la connais toujours!!! Merci pour ce petit voyage littéraire...

Anonyme a dit...

Que de souvenirs...surtout pour moi les malheurs de Sophie!!!
Bom fim de semana.

Anonyme a dit...

Des lectures enfantines très classiques, très "sérieuses" ...
Pour ma part, peut-être un peu plus tard, j'ai beaucoup aimé Chateaubriand.

Anonyme a dit...

Les contes de Perrault, entre autre, mes enfants adoraient ça. ça me rappelle des souvenirs bien agréables.

Gracianne a dit...

C'est fou quand meme la memoire. Mon petit de 8 ans apprenait le corbeau et le renard l'autre jour et je recitais de concert avec lui, pur plaisir.

Anonyme a dit...

J'avais exactement les mêmes lectures que toi : les contes de perrault lues et relues maintes fois grâce en partie au chocolat poulain, le corbeau et le renard ainsi que le loup et l'agneau récité lors de notre passage chez l'habitant à l'occasion de mardi gras.... et tout le reste y compris agatha et poe