lundi 29 octobre 2007

Merveilleux érable et abeilles en péril | Marvelous Maple and Endangered Bees

Photo Gato Azul

Drame! Aucun petit fruit pour mon yaourt matinal! Puis, je me suis souvenue comment, avant cet été merveilleusement fruité, mon yaourt préféré était aromatisé à l'érable. On le trouve, déjà préparé, ici au Québec mais il est aromatisé à l'essence d'érable et au sucre. Il n'est franchement pas très bon.
Horror! No berries to put in my morning yoghurt! Then I remembered how, before this past summer's festival of fruit, my favourite yoghurt was maple flavoured. You can find it, ready made, here in Quebec but it's flavoured with artificial maple flavouring and sugar. It is, quite frankly, not very good.

Photo Gato Azul

J'ai donc tenté de préparer mon propre yaourt à l'érable. J'aurais pu, certes, utiliser du sirop d'érable mais je voulais goûter à ce miel crémeux que j'ai déniché chez un apiculteur local (qui fait aussi de l'excellent hydromel). Du miel sur mon muffin anglais ET du sirop d'érable durant le même repas, mon corps aurait protesté âprement. J'ai donc aromatisé du yaourt nature (2% mg) au goût avec de l'essence d'érable et j'ai sucré légèrement à la cassonade Splenda. Un délice qui se situe au panthéon des yaourts matinaux.
So I tried preparing my own maple yoghurt. I could have, of course, used real maple syrup but I wanted to taste that marvelously creamy honey I found at a local beekeeper's shop (he also makes excellent honey wine). Honey on my english muffin AND maple syrup in the same meal would have sent my body spiraling in carb overload. So I flavoured some plain yoghurt (2% fat content) with some maple flavouring and I sweetened it lightly with Splenda brown sugar. It was delicious and was raised immediately to the pantheon of morning yoghurts.

Photo Gato Azul

Voici un petit déjeuner équilibré. Un muffin anglais au blé entier grillé, sur une moitié, du beurre d'arachides (pour les protéines qui ralentiront l'absorption des glucides) et sur l'autre, 5ml de miel crémeux, du yaourt (il faut penser calcium) et un café au lait.
Here's a balanced breakfast. A toasted whole wheat English muffin, half buttered with peanut butter (it adds proteins to the meal and slows down carb consumption) and half buttered with a teaspoon of creamy honey, some yoghurt (think calcium) and some café au lait.

Photo Gato Azul

Deux émissions passionnantes hier soir à la télé. La première, la fin d'une série de reportages sur la malbouffe à l'école du si sympathique jeune chef Louis-François Marcotte (cliquer ici). Il semblerait que les parents ne jouent pas le rôle éducatif qu'il faut quant à l'alimentation et que pour la première fois dans l'histoire, la génération actuelle ne survivra pas à celle de ses parents. Oui, vous avez bien lu. NOS ENFANTS NE NOUS SURVIVRONT PAS PARCE QU'ILS MANGENT MAL! Plus de 33% de leur apport en nourriture est composé de gras et de sucre. Et les écoles sont aux prises avec des enfants qui réclament la poutine à grands cris et les conseils d'établissement ne sont pas assez avisés pour leur dire NON! En tant que blogueuse/blogueur, vous sentez-vous interpelés?
Two fascinating television programs last evening. The first, the last of a series of documentaries on junk food in school by a young and talented chef, Louis-François Marcotte (click here). It seems that parents are not fulfilling their role in teaching children how to eat sensibly and that, for the first time in history, the present generation will not survive it's parents' generation. Yes, you understood. OUR CHILDREN WILL NOT SURVIVE US BECAUSE THEY DON'T EAT SENSIBLY! More than 33% of their food intake is comprised of fat and sugar. And schools are at odds with kids who scream for fries and school commissioners are too weak to just say NO! As a blogger, do you feel concerned?

Photo Gato Azul

Et l'autre émission (en reprise dimanche prochain sur PBS Vermont, à 5 h, enregistrez-la) de la série Nature, sur l'épidémie qui sévit présentement dans les colonies d'abeilles des États-Unis (et en Europe), décimant les abeilles. Il semblerait que l'équipe de scientifiques qui travaille d'arrache-pieds pour sauver les abeilles a enfin isolé le virus responsable (un virus en provenance d'Israël) qui est entré au pays par l'entremise d'importations d'abeilles australiennes. Les scientifiques mettent en garde, toutefois, que les abeilles sont très malades et que ce virus n'est que la goutte qui a fait déborder le vase. Les autopsies ont révélé des lésions multiples et un affaiblissement généralisé du système immunitaire chez les abeilles. Ils prévoient que si la situation n'est pas résolue, IL N'Y AURA PLUS D'ABEILLES D'ICI 2035. Et, comme le disait Einstein, si l'humanité perd ses abeilles elle est condamnée à disparaître dans les 3 années qui suivent. Voici le lien vers le site de PBS où il y a une section Comment puis-je aider qui vaut la peine d'être lue. (cliquer ici)
And the other program (will be shown again next Sunday on Vermont PBS, at 5 am, record it) from the Nature series on the epidemic that is raging since 2006 in the bee colonies in North America (and Europe), decimating the bee population. It seems that the team of scientists is working as all get-out to save the bees and that it has finally isolated the virus responsible for the calamity (a virus from Israël) which arrived into the country when Australian bees were imported. The scientists warn, however, that the bees are quite ill and that this virus is only the straw that broke the camel's back. Autopsies showed that bees harbour multiple lesions and that their immune system is weakened. They predict that if the multiple problems facing bees are not resolved, BEES WILL HAVE DISAPPEARED BY 2035. And, as Einstein said, if humanity loses its bees it is condemned to disappear within 3 years. Here's the link to the PBS website where there is a How Can I Help section that is well worth reading. (click here)

11 commentaires:

Rosa's Yummy Yums a dit...

C'est terrifiant! La nourriture est importante pour notre bien-être et les abeilles jouent un rôle crucial dans la nature...

Bises,

Rosa

Anonyme a dit...

Oui Chat-Bleu, je crains malheureusement que ces deux prédictions ne se vérifient. Pour les abeilles, j'en entends parler depuis un bon moment déjà. Quant à la malbouffe de la génération arrivante, que te dire... refaire toute une éducation des parents ? (c'est-à-dire ceux que NOUS nous avons élevés ? mal apparemment, puisqu'ils ne répercutent pas sur la troisième génération)...

Fabienne a dit...

Voilà un petit déj comme je les aime ...
Merci de nous sensibiliser sur ces deux sujets importants :
- alimentation et santé,
- la disparition des abeilles,
Ces deux sujets sont également évoqués en France ...

Anonyme a dit...

Oui, Rosa, je dois avouer que tant pour l'un que pour l'autre de ces documentaires, j'ai ressenti une vive tristesse.
Celle Qui... On ne peut tout simplement pas baisser les bras. Il faut vaille que vaille faire ce qui s'impose. Sinon, ça équivaut à se laisser sombrer sans risposter. Quant à la malbouffe, je pense que cela traduit un malaise plus profond que la simple alimentation. Je pense que la fin du XXe a été une période où il y a eu l'encouragement d'une certaine culture de la mort - car l'être humain est motivé par deux pulsions contradictoires, le désir de vivre et la poussée vers la mort. Suffit de regarder attentivement certaines photos de stylistes culinaires... la fourchette avec les dents dirigées vers le lecteur, c'est un tantinet agressif et le message sous-jacent ne met pas en appétit. Oui, je pense qu'il faut en parler et qu'il faut regarder ce que nous mettons dans nos assiettes et comment nous le présentons. Cultivons-nous le goût de la vie ou, au contraire, celui de la mort? Voilà un problème fondamental de notre société moderne.
Fabienne, merci de ton commentaire. J'ai toujours pensé que ton blog est un havre de santé mentale et de raison (goûteuse quand même) dans ce qui me semble être un univers de folie ;-D bon... mettons que j'exagère un peu pour l'univers de folie ;-P

Anonyme a dit...

Baisser les bras ? Mais si une jeune maman trouve normal de laisser son fils répandre une couche de ketchup sur ses pâtes tu fais quoi ? Admettons que tu le déconseilles à la maman en question, deux fois sur trois la réponse est "mais sinon, il ne les mange pas"... Alors : les bras, je les ai baissés. Je fais attention à ce qui se trouve dans mon assiette et dans celles de ceux que j'aime. Après, je laisse courir...
Je ne suis pas d'accord pour le glissement vers une certaine morbidité latente au niveau alimentaire. Bien au contraire, depuis l'éclosion des blogs de cuisine par exemple, jamais jamais jamais les rayonnages de librairies ou les émissions culinaires de télévision n'ont connu un tel essor ! Je suis même très étonnée de voir combien de jeunes de 20/30 ans se prennent au jeu, cherchent le bon ingrédient, inventent, se renseignent, goûtent, testent, partagent !
Il y aura toujours les pizza-express et autres Mac Do : je te l'ai dit plus haut, j'ai baissé les bras (j'avais tapé "les gras" ;-))) Chacun sa route après tout.
Et, je le redis, nous avons les générations que nous méritons, ayant notre part de responsabilité puisqu'étant en amont de la leur. On peut proposer, conseiller, démontrer... mais pas imposer. Tant qu'il y aura des gens qui rentreront dans des fast-foods, on leur vendra ce genre de denrées. S'ils aiment ça, grand "bien" leur fasse.

Anonyme a dit...

Il ne s'agit pas d'imposer, Celle qui. Mais entre imposer et ne rien dire, il y a une marge... Curieux, le reportage sur les abeilles s'intitulait Le silence des abeilles. Si tu es témoin que la personne à côté de toi qui marche dans la rue ne voit pas le trou béant dans lequel elle va mettre le pied et que tu ne dis rien, tu ne l'avertis pas Hey y'a un trou là! comment qualifierais-tu ton comportement. Je suis peut-être sensibilisée à ça parce que juriste et parce que notre Charte des droits au Québec est l'une des seules au monde où il y a une obligation d'intervenir lorsque la vie de quelqu'un d'autre est en péril. Et si la personne te répond, Je l'ai vu et je m'en fiche, j'y cours, la responsabilité se transforme en un devoir d'intervenir ou de faire intervenir. Bon tu me diras qu'une platée de ketchup n'a jamais tué personne. Je te répondrai non, pas sur le coup, mais à la longue... En tout cas, je préfère être frappée d'opprobre parce que j'ai dit 'non, c'est pas raisonnable' plutôt que parce que je me suis tue, ou pire que j'ai rajouté gaiement à l'affaire. Ma cote de popularité est moins importante que ma conscience.

Anonyme a dit...

Mon Chat-Bleu... je peux expliquer à des enfants pourquoi se bourrer de pop-corn au ciné (en plus d'agacer les autres) est néfaste pour la santé, mais je me vois mal balancer des pavés dans les vitrines d'un Mc-Do. Donc j'explique mais je ne retire pas sous les yeux de sa mère une assiette de malbouffe à un enfant. Ca, je ne sais pas faire.
Donc, je dis "hey... y'a un trou droit devant" et si on me répond "j'aime les trous" je poursuis mon chemin.
Donc, il est bon qu'il y ait des gens comme un Chat-Bleu qui "monte au créneau" ;-)

Gracianne a dit...

Terrifiant, effectivement, autant l'une que l'autre information.
J'aimerais avoir le temps de repondre longuement a celle qui baisse les bras. Malheureusement regardeuse, je passais juste par la dire bonjour, et je ne m'arrete que quelques minutes. Le temps de te dire que non, nous ne baissons pas les bras. Je ne crois pas etre la seule maman responsable.
Plus ou moins responsable d'ailleurs, on se laisse quelquefois depasser par nos petits monstres. J'en ai deux, 9 ans et bientot 7 ans. Chez nous il y a du ketchup, mais on ne doit pas abuser, et seulement sur certains plats, pas ceux qui sont deja en sauce ou qui ont un gout particulier. Les hamburgers, on les fait maison, ils sont meilleurs. Les pizze aussi. le coca, c'est pour l'apero, et pas a table. D'ailleurs recemment on l'a supprime tout a fait, ma fille prenait des hanches. Je pars du principe qu'il ne faut pas tout interdire a nos enfants, parce que ca conduit a des effets inverses. Mais il faut eduquer leur gout. Et de ce cote la c'est un succes total chez nous, ils mangent de tout, des legumes, des fruits, du poisson, sans faire la grimace, ils aiment ca. Ils savent qu'on ne mange pas 2 laitages a la fin d'un repas, mais un laitage plus un fruit. Ils mangent des plats de tous les pays, acceptent l'inhabituel. Pour l'instant, on verra quand ils grandiront.
Nous sommes responsables de leur education, culinaire aussi.

Anonyme a dit...

Nous vivons dans un monde qui aime paraître complexe et, je crois, c'est là le rôle d'éducation que nous avons à faire auprès des jeunes, de les ramener vers les valeurs (oh! je sais! le mot n'est pas à la mode!) vers les valeurs essentielles, autant dans l'assiette que dans leurs choix de comportement social, affectif ou autre. Heureusement que, comme Gracianne, tous n'abandonnent pas. Et je suis d'accord avec Celle qui, il n'est pas facile de trouver la 'bonne' manière de faire. Et peut-être qu'en fin de compte,il n'y en a pas une 'bonne' manière de faire et qu'il n'y a que le geste qui importe, la prise de position et notre engagement personnel à respecter cette prise de position.

Anonyme a dit...

Hello,

J'habite en France, et j'avoue que mon comportement vis à vis du sirop d'érable est ... Canadien.

Sinon, j ai trouvé un site qui propose un café, aromatisé au sirop d'érable, c'est super simpa.

C'était pour savoir si vous en avez aussi chez vous ?

Anonyme a dit...

Café, pour certains ici, le sirop d'érable remplace le sucre et si on sucre son café à l'érable, il devient automatiquement aromatisé à l'érable. L'indice glycémique du sirop d'érable est plus bas que celui du sucre rafiné :-)